Ce ne sont point vaines habitudes que cette manière que nous avons de choquer nos verres et de croiser nos regards à la seconde heureuse où, face les uns aux autres, nous nous apprêtons à boire du vin. Non, c'est la prise de conscience d'un acte grave d'amitié. Tout à coup, si nombreux que nous soyons, nous ne faisons plus qu'un dans l'accomplissement d'un rite. Notre accord est total dans ce geste qui va lier nos lèvres à la même source (de Maurice Zermatten)